mardi 15 mai 2012

Carlos Fuentes

Ce soir, Carlos Fuentes s'est éteint. Cet écrivain mexicain aura traversé le vingtième siècle, et les guerres, et les révolutions, en restant fidèle à la seule devise qui vaille: écrire toujours. D'autres feront mieux que moi l'éloge funèbre de ce grand écrivain, de cet homme de mot, d'idées et de valeurs. 

Me restera - si je devais n'en garder qu'un - le souvenir de La muerte de Artemio Cruz, livre d'une perspicacité rare, d'une acidité et d'une poésie paradoxales, confondantes et saisissantes d'intelligence. 


Je laisserai Paz le poète conclure pour moi, et je vous offre la traduction: 

'' Et comme l'air entre les feuilles
se perdre dans le feuillage de la brume
et comme l'air, être des lèvres sans corps,
un corps sans poids, une force sans rives !'' 

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